La boîte à modules

> Appareil de simulation en chirurgie pédiatrique.

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Année 2021/2022

Équipe étudiante

Lola-Mona Lugand, Agathe Meunier, Bérénice Vialard, étudiantes en Master I de l’atelier de Didactique visuelle.
David Chauvet, Arthur Faisandier, élèves ingénieurs en Master II à l’INSA Strasbourg.

Expertise

Isabelle Talon, chirurgienne pédiatrique

Équipe pédagogique

André Bihler et Olivier Poncer, enseignants de l’atelier de Didactique visuelle.
Bertrand Boyer, enseignant INSA Strasbourg.
Nasser Khelifi, enseignant atelier léger et Pierre Speich, enseignant atelier numérique de la HEAR.

Le projet

« La boîte à modules » est un appareil de simulation pour la chirurgie pédiatrique.
Aucun outil de simulation de chirurgie coelioscopique dédié au nouveau-né n’existe pour l’entraînement des chirurgiens pédiatriques. Il existe des déclinaisons de boîtes de simulation version nouveau-né, mais elles n’ont aucun réalisme et il est difficile de transposer à la réalité ce qui est appris avec ces boîtes.
La chirurgie du nouveau-né impose un espace de travail de la taille d’une boîte d’allumettes soumis qui plus est aux mouvements respiratoires transmis… c’est tout petit, ça bouge sans cesse et c’est fragile… cela implique une délicatesse et un apprentissage assez spécifique que permet « La boîte à modules ».
Les exercices proposés par les modules répondent aux diverses problématiques décrites par la chirurgienne Isabelle Talon qui a accompagné le projet.

Chaque module requiert une manipulation particulière, selon différents protocoles et niveaux de difficulté.
Le soignant en formation visualise ce qu’il fait grâce à une caméra et à un écran de contrôle comme dans les conditions réelles d’une opération. Les objets à manipuler avec les outils de chirurgie coelioscopique sont à l’échelle des organes d’un nouveau-né, et présentent les mêmes caractéristiques. Ils sont très petits et fragiles, en silicone, en impression 3D souple…
Le plateau sur lequel peuvent être connectés les modules est en mouvement, et ces mouvements peuvent être accélérés comme dans la réalité, enfin des contacteurs et des voyants lumineux alertent le soignant s’il a fait une erreur.